Autrefois, dans les débuts de l'ex-ORTF, il y avait des trous pas toujours maitrisés dans la programmation entre les émissions, au cours desquels étaient diffusées des images apaisantes sur des musiques tranquiles, baptisées interludes.

C'est ce qui s'est produit pour nous depuis une dizaine de jours.

De gros nuages noirs se sont amoncelés sur l'horizon familial, au point de nous décider à rentrer au port, à désarmer provisoirement le bateau et à reprendre la route de Toulouse. La qualité des hopitaux et cliniques assure l'essentiel, et notre présence est surtout un support moral. Cela permet par ailleurs de régler aussi quelques petits problèmes d'intendance, et de profiter des fleurs et fruits du jardin, qui, à cette époque, les autres années, s'épanouissent en notre absence.

lauriers en fleurs

Et naturellement c'est également l'occasion de regarnir la cambuse en produits gastronomiques de luxe de la Belle Chaurienne (ah! ces toulousains, tout de même...). Ainsi nous serons encore en mesure d'illustrer la fameuse thèse dite du "French Paradox". Miam, miam,....

Belle Chaurienne

Hélas, sur l'essentiel, l'éclaircie ne sera pas immédiate, et il faudra du temps pour en sortir, de la persévérance pour surmonter les orages et coups de foudre. Mais la ligne est maintenant tracée et, en gardant un oeil sur la terre, nous pouvons reprendre la mer.

Nous retournons donc à Port Leucate après ce premier week-end de juillet 2010 sous la canicule, et réarmons Dartag qui rongeait son frein entre ses piquets.

entre ses piquets