Ce printemps sévèrement hypothéqué par l’épidémie et le confinement, finit quand même par être débloqué progressivement, et les contraintes de circulation levées. Profitons-en !

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Cette fois cela commence à Apt, capitale du Luberon, pour le 21ème anniversaire de la petite fille aînée de Nadine dont le bébé de trois mois fait d’elle une jeune arrière grand-mère.

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Jolie fête, par un temps exquis, dans la propriété des autres arrière-grands-parents encore plus jeunes…..

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Dès le lendemain, nous commençons très fort avec une visite des Carrières de Lumière aux Baux de Provence, récemment rouvertes avec des consignes protectrices surveillées de près. Deux expositions y sont présentées : « DALI, l’énigme sans fin »

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Et aussi : « GAUDI, architecte de l’imaginaire ». Les images et animations, merveilleuses, sont projetées sur les parois de calcaire de cette ancienne carrière souterraine, dans une ambiance de pénombre propice à la méditation et, ce qui ne gâte rien, au frais !

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En sortant on passe devant la combe où est installé la discrète« Oustaou de Baumanière », lieu mythique s’il en est, du luxe à la française et de la gastronomie. Espérons que la situation sanitaire ne la précipite pas dans une crise insoluble.

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Et nous avons pris la direction de la Camarque pour la première escale de notre balade de printemps, au bord du canal du Rhône à Sète, à Fourquevaux.

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Le lendemain matin, une irrésistible envie d’authenticité camarguaise nous a conduit, à bicyclette, jusqu’à Galician pour nous approvisionner en vin local, en viande de taureau et en fruits. Ça a quand même de la gueule d’aller faire ses courses à cheval (même si ce n’est pas nous) !

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Retour pour déjeuner au camion à travers les vignes des Salins du Midi, pour repartir…

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…en longeant le canal où les péniches passent paisiblement à raison d’une ou deux par jour….

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…donnant à notre bivouac un parfum de sérénité, de lenteur et de solitude bienfaiteur.

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Reprenant la route, nous voulions nous arrêter à Bouzigues et déguster les moules locales.

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Bien nous en a pris, elles furent excellentes chez le petit écailler qui nous les a servies copieusement, accompagnées d’un Picpoul de derrière les fagots.

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A Marseillan, il y a une spécialité mondialement connue, le vermouth Noilly Prat. Evidemment pour visiter la boutique il faut mettre son masque, mais c’est beau, c’est propre, c’est historique.

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Et le petit port sur l’étang de Thau montre ses beaux bâtiments témoins de sa prospérité.

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Chacun sait que l’étang de Leucate est essentiellement tourné vers l’élevage des huîtres. Et nous avons craqué, en emportant notre déjeuner bien frais.

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Certains les dégustent sur place, et les montagnes de coquilles vides serviront de fondations ou de remblais pour les baraques des pêcheurs locaux.

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Après un pèlerinage à Port Leucate, où nous avons plein de souvenirs, nous avons repris la route vers Banyuls où nous attendait une amie de Nadine, qui y a installé ses pénates. Ce petit coin de France, produisant lui aussi des vins fameux, fut une escale délicieuse.

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Puis nous avons attaqué la montagne. Il y a encore un peu de neige, visible depuis Mont-Louis.

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Et au cœur de la Cerdagne, le magnifique traiteur de Saillagouse était une étape immanquable juste après un petit crochet par l’Espagne pour le principe, (et le mazout bien moins cher).

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Nous avons longé le lac de Puyvalador, magnifique et bien plein en ce début d’été.

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Puis nous avons honoré une invitation chez Philippe et Catherine qui terminaient leur séjour à Formiguières. Ils nous ont gâtés !

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A Font Romeu, en fait Odeillo, le site solaire reprend des couleurs avec une recherche de plus en plus active d’énergies renouvelables. Mais cette formule à haute température reste surtout une installation de recherche. Les applications industrielles seront peut-être pour le siècle prochain.

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Le col du Puymorens nous a laissé passer avant que les nuages ne l’envahissent.

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Descendant la vallée de l’Ariège nous visions la forteresse cathare de Montségur. Belle escalade ! L’histoire de ces « hérétiques » et leur funeste fin, forcent le respect et illustrent la tradition rebelle de cette Occitanie fière et ombrageuse, fidèle à ses convictions jusqu’au sacrifice.

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La descente au dessus d’une mer de nuage avait un côté magique

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Et, vu du village, le château parait bien petit malgré seulement 300 m de dénivelé.

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Après un bivouac magnifique à Aspet, nous avons rejoint la vallée de Luchon.

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Nous y avons trouvé notre déjeuner fait de truites sauvages (enfin presque)

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Cette ville thermale était peu fréquentée en ce début de juillet, et le temps était magnifique.

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Au col de Peyresourde, à presque 1600 m, il y a un altiport fréquenté par les amateurs de vol en montagne, où un petit avion Dynaéro MCR 01 faisait bien envie. Il a décollé pendant notre déjeuner en plongeant dans la vallée, mais est repassé au dessus de nous 3 minutes après.

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En descendant le Val Louron, célèbre depuis la crise de la ligne électrique franco-espagnole, finalement abandonnée sur ordre d’Alain Juppé alors premier ministre, nous avons fait le tour du lac de Loudenvielle qui alimente une belle usine hydro-électrique. Souvenirs professionnels !

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Et nous avons enchaîné avec le col d’Aspin. Loupé, il était dans la couche ! Du coup nous avons renoncé au Tourmalet et au Pic du Midi de Bigorre. Ce sera pour la prochaine fois.

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Après une nuit sous la pluie à Bagnères de Bigorre nous avons rejoint la Gascogne. La cathédrale d’Auch, fraîchement restaurée est magnifique.

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Mais nous en avons surtout profité pour rendre hommage à d’Artagnan, le plus célèbre des gascons, dont la statue magistrale trône dans l’escalier monumental permettant de rejoindre le Gers. Cette rivière a donné son nom au département, qui est aussi celui du foie gras de canard.

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Une visite s’imposait chez un artisan spécialisé, histoire de ne pas être pris au dépourvu lors des fêtes de fin d’année. Celui-ci, recommandé par « Le routard » n’était pas facile à trouver. Le GPS a mis plus d’une heure pour nous y conduire. Ouf, cela valait le déplacement, que dis-je, le voyage !

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A l’approche de Toulouse, notre voyage est devenu plus familial. D’abord à Grenade chez Frédéric et Nathalie, pour une soirée et un petit déjeuner rudement agréables.

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Le jardin a bien profité du printemps. Les arbres sont resplendissants.

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Puis un pèlerinage à St Jean où les nouveaux propriétaires semblent prendre soin de la maison que j’ai fait construire, et habitée, pendant 15 ans au début du 3ème millénaire après JC.

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L’étape suivante fût Revel, mémorable pour Nadine, avec deux objectifs principaux : un vrai cassoulet servi à l’ancienne dans une cassole en terre, à la Commanderie. Un régal !

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Et le fabuleux marché du vendredi, où se donnent rendez-vous les producteurs de la région jusqu’à plus de 100 km, et les clients avides de bons produits du terroir, de circuits courts, de bio, etc…le tout dans un cadre historique fabuleux.

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Mais il ne faut pas oublier que Revel est aussi une cité industrielle et du bois, depuis le moyen âge. Son magnifique musée expose des œuvres d’artisans locaux qui furent nombreux et se comptent maintenant sur les doigts d’une main. Ce guéridon marqueté du 18ème siècle est une merveille.

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Quittant la Haute Garonne pour le Tarn, nous avons découvert la nouvelle maison de Maïlys et Emeric, dans laquelle ils ont emménagé juste après le déconfinement. De plein pied dans un quartier hyper calme, elle est superbe et confortable, et nous y avons appris une nouvelle fracassante : je serai bientôt grand-père une nouvelle fois. Ca s’arrose, prudemment pour Maïlys !

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Nous avons eu aussi les honneurs du pré où est maintenant en pension Jiho, après une carrière bien remplie. Sa retraite semble lui réussir et Tom ne rate pas une occasion de le chouchouter. Une vocation semble se révéler.

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Commence alors le chemin du retour qui, en grande partie, consistera à remonter la vallée du Lot...

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.... dont les paysages de cultures sont fascinants. Il y a encore des paysans dans notre beau pays !

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Plus haut dans la vallée, les villages médiévaux sont tous plus beaux les uns que les autres, comme Saint Cirq Lapopie et sa magnifique église romane sur les chemins de St Jacques.

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Nous irons à bicyclette, par le chemin de halage, jusqu’à Bouziès, où, comme dans de nombreux autres villages, les hortensias sont fabuleux.

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C’est par la rive droite que nous sommes revenus au bivouac. Par moment les tunnels sont un peu stressants car ils sont sombres, mais heureusement il y a peu de trafic.

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Les berges du Lot, aménagées pour la baignade, le canotage ou les croisières fluviales, sont sensationnelles dans des paysages envoûtants de méandres et de falaises calcaires.

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Après Cajarc, Figeac, Decazeville, et d’autres villages ravissants, nous avons fait un crochet jusqu’à Conques et son pont romain, remanié au moyen âge pour les pèlerins de St Jacques.

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L’abbatiale Sainte Foy, et son cloître, ici sous un angle inhabituel, sont des chef-d’œuvres de l’art roman. L’ensemble du village, parfaitement restauré, est splendide. Mais les commerçants disent que la situation sanitaire annonce une saison catastrophique. La fréquentation est faible, en effet.

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Le petit musée de Conques rassemble des vestiges et symboles de Sainte Foy et des pèlerinages.

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Après un petit écart par la vallée de la Truyère, reprenant la vallée du Lot et ses merveilleux villages, nous n’avons pas résisté à un petit arrêt à Estaing dont le château a été la propriété de la famille de Giscard. Il l’a vendu il y a quelques années, mais l’ensemble reste impressionnant.

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Après Espalion, nous visions l’Aubrac et nous sommes arrêtés pour la nuit à Laguiole

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L’unique usine de couteaux vient d’être largement modernisée et 79 personnes y fabriquent les collections pour la table ou pour la poche, connues dans le monde entier, et copiées outrageusement, car la marque n’est pas protégée. Sa célébrité vient peut-être aussi de là !

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La deuxième spécialité locale est le fromage au lait cru de l’Aubrac, lui aussi très réputé. Il est fabriqué à la coopérative « Jeune Montagne » et vendu à plusieurs stades d’affinage, depuis le fromage frais jusqu’à 24 mois. C’est une entreprise moderne et autogérée très sympathique. La truffade, le retortillat et l’aligot sont aussi des spécialités locales et on comprend pourquoi.

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Et la troisième est le restaurant tri-étoilé de Michel Bras qui domine le plateau à 1300 m d’altitude et dont la carte fait saliver rien qu’à la lecture. Les menus sont offerts à partir de 170 € sans les vins. Les clients viennent de toute l’Europe et même plus. Le parking est à la hauteur !

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Toute proche, la station de ski complète le tableau avec ses tire-fesses et ses canons à neige !

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A la recherche d’une étape confortable pour les douches, les vidanges et les pleins, nous sommes descendus à St Chély d’Aubrac dont le camping nous a fait reprendre contact avec la concentration d’humains dont nous avions un peu perdu l’habitude. Il est confortable et joli, malgré un gérant qui faisait le kéké en passant dans les allées avec sa grosse berline noire.

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Une nouvelle balade sur nos petits vélos électriques nous a fait découvrir les charmes de ce vieux village traversé par un joli ruisseau. Les première traces de peuplement remontent à la préhistoire et on peut le comprendre tant le site est accueillant, protégé et dispose d’eau pure en abondance.

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Remontant sur le plateau, notre projet était de déguster une pièce de bœuf local, avec un aligot si possible, dans un buron. C’est la grande mode, ces anciennes maisons d’éleveurs dispersés sur le plateau à plusieurs kilomètres l’une de l’autre, sont converties en restaurants pour touristes à la recherche d’authenticité et de gastronomie. Et ça marche ! il faut donc réserver à l’avance sans être sûr d’avoir de la place. Mais nous avons trouvé, tout proche du village d’Aubrac.

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Paissant dans ces pâturages, entre les murets de pierres et les petits plans d’eau, les bœufs, vaches et taureaux offrent des paysages superbes et préservés. Dire que nous allons manger l’un de ces paisibles bovidés !

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Arrivant tôt, le parking de notre buron n’était pas encore complet. Malheureusement il n’y avait plus de place à l’extérieur, du coup nous avons profité de l’ambiance « feu de cheminée », à l’intérieur. Le service et la qualité des plats étaient irréprochables. On s’est quand même demandé comment deux jeunes serveurs noirs, ne parlant quasiment pas le français, avaient pu échouer dans ce coin perdu ! En partant, la vision de la terrasse bondée sous les tentes évènementielles et le parking débordant de chouettes bagnoles de tous les pays, nous a quand même surpris. Un pêcheur qui remballait son matériel, avec ses bottes crottées, nous a donné des tas d’explications sur la vie de ce plateau, la manière dont ces petits lacs d’altitude se remplissent, les poissons qu’on y trouve, et la géologie. Il détonnait un peu dans cet environnement ultra touristique, mais, l’hiver, quand il pleut ou qu’il neige, et que forcément il n’y a personne à 10 km à la ronde, il doit se sentir mieux.

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Après un dernier portrait d’une belle, nous avons repris la route avec notre petit camion

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Peu après Mende, et son aérodrome rendu célèbre par « La Grande Vadrouille », nous sommes passés à Bagnols les bains, son casino, ses hôtels, où le Lot, tout près de sa source, est superbe.

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Et, en cherchant un point de chute tranquille, nous nous sommes engagés sur une route tellement étroite que croiser un vélo nécessitait un arrêt. Notre rêve s’est concrétisé à Cubierettes, sur la place communale qui est en fait un champ d’herbe verte à souhait. Ce mini patelin très calme est traversé par un petit torrent adorable et ce n’est pas la peine de chercher un restaurant ou une boite de nuit. Par contre les potagers autour de presque chaque maison sont léchés à souhait.

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La météo et le ciel étaient un peu menaçants, mais, non, nous avons échappé à l’orage.

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Inexorablement nous nous rapprochions de la civilisation. C’est à Vallon Pont d’Arc…

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…qu’elle nous a rattrapés, avec son cortège d’attractions touristiques et ses foules, …

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… insatiables de loisirs, de découvertes et d’encanaillages. Mais la vallée, puis les gorges de l’Ardèche, que je ne connaissais pas, sont extraordinaires. La route qui la longe sur le plateau est magnifiquement aménagée et on trouve souvent des parkings avec des accès piétons aux points de vue fantastiques sur la rivière saturée de baigneurs, kayaks, paddles…. Heureusement, tout là bas dans le fond de la vallée, ils sont loin, et le spectacle de la nature est grandiose.

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On peut quand même s’offrir une photo à prétention artistique si on le veut vraiment.

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Après avoir difficilement traversé le Rhône en raison d’un accident, nous avons terminé notre périple en traversant le terroir des côtes du Rhône et leurs domaines prestigieux, concentrés autour de Suze la Rousse, à l’impressionnant château.

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Nous nous sommes offert un dernier Bivouac à Ste Cécile les Vignes dans un espace public au bord d’un joli plan d’eau, probablement une ancienne gravière, géré par une association de pêche.

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Avant de rentrer Ă  Apt on passe par Carpentras et ses portes et remparts bien mis en valeur.

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Pour clore ce 77ème billet, voici une carte approximative de notre parcours de 2700 km, mine de rien, presque exclusivement sur de petites routes comme nous le voulions, en usant et même en abusant du GPS, bien utile, même s’il est parfois un peu agaçant ou superflu aux yeux et aux oreilles de Nadine. Il nous a fait découvrir ou redécouvrir des contrées rurales, un peu préservées de la foule, de la surconsommation, de la crise sanitaire, des incivilités, des polémiques parisiennes et politiciennes, où il fait sûrement bon vivre. La France profonde ! Ça fait du bien.

Et maintenant on se prépare à un été familial de plus en plus masqué !