Mardi 19 mai :

AprÚs une journée passée à se préparer, nous voici enfin parti. D'abord un petit mouillage à l'est de l'ßle de Malte, le temps de manger un morceau, puis départ vers la pointe sud de la Sicile.

L'est de l'Ăźle de Malte me semble moins joli et moins touristique que l'ouest. Rejets dans l'eau qui devient marron et malodorante puis grande cheminĂ©e de ce qui peut ĂȘtre ĂȘtre l'incinĂ©rateur ou la centrale thermique.

Surprise du dĂ©part, toujours Ă  l'est de Malte, une vĂ©ritable armada de gros bateaux de pĂȘche, concentrĂ©s sur quelques miles. Nous en comptons plus de vingt. Dans la nuit, on pourrait prendre cela pour une cĂŽte, tellement c'est illuminĂ©. Il faudra que Thalassa et Pernoud nous explique cette concentration Ă  cet endroit. J'ai remontĂ© ma ligne avec la tombĂ©e du jour. De toute façon, avec ce nombre de bateaux, ils ne vont mĂȘme pas me laisser une anchois !

Mercredi 20 mai :

Au matin, nous passons sans nous arrĂȘter Ă  Porto Palo, port de pĂȘche. Direction Syracuse. Nous croisons encore plusieurs bateaux qui partent vers le Sud pĂȘcher le Thon.

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DĂ©part pour la pĂȘche au thon

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Mouillage dans la baie de Syracuse, puis petit tour dans la vieille ville.

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Le front de mer.

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Premiers bains de soleil Ă  Syracuse

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premier temple grec, celui d'apollon en plein coeur de la ville.



Ce soir, nous nous couchons tÎt. Nous récupérons de notre nuit en mer.

Jeudi 21 mai

encore un petit tour dans Ortigia, la vieille cité de Syracuse, pour voir un vrai marché italien, plein de légumes variés, tomates de toutes sortes, fÚves (mais pour cuire), nÚfles, fraises, fenouil, céleri.

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Le marché d'Ortigia

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Les poissonneries qui proposent toutes du thon rouge, c'est la saison qui commence, on s'en est aperçu sur la mer. 16 euro le kilo et 10 euro le kilo d'espadon.

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DĂ©gustation du caffĂ© stretto au bar de la marine. Pagnol est il aussi passĂ© par lĂ  ?

L'aprÚs midi, nous tentons la visite du temple grec. Malheureusement, il s'y joue une piÚce classique du theatre grec, version italienne. Une nuée de lycéens et de collégiens italiens attendent à l'entrée, certains sans beaucoup d'enthousiasme. L'oreille de Dyonisos est bouchée (par une grille). Nous nous rabattons sur les arÚnes romaines, désertes...

Demain, départ vers la Calabre, Rocella Ionica ou Crotone, suivant le temps et l'humeur des marins... Nous ferons d'abord nos provisions au marché d'ortigia.

Le plein de gasoil est fait, Ă  la mĂ©thode italienne et maltaise : nous allons avec les bidons jusqu'Ă  la station service pour automobiles la plus proche. Le gasoil y est moins cher et de meilleure qualitĂ© que dans les pompes du port, paraĂźt il. VoilĂ  donc pourquoi nous n'avions pas trouvĂ© de gasoil aux ports de la Magdalena et de Palau, personne ne s'y sert! Avis aux marins : le quai public de Syracuse, gratuit, est fermĂ© pour travaux pendant encore deux ans. Le mouillage du sud, n'est pas trĂšs loin de la ville, si on veut Ă©viter les deux marinas.