Lorsqu'il y a peu soleil et pas beaucoup de vent (hélas cela arrive, même en Méditerranée), plutôt que de recharger les batteries avec le moteur principal, j'utilise un petit groupe électrogène Honda de 1000 watts sur lequel je branche le chargeur de quai. Prêt à démarrer

Afin de limiter les nuisances, je l'ai installé dans le compartiment moteur sur une cloison horizontale en bois. Ainsi il est dans un espace insonorisé, à l'abri des intempéries et du vol. Il y a donc trois contraintes à gérer:

Evacuer les gaz d'échappement. Une longue "durite" constituée de tubes en cuivre et en aluminium, assemblés avec des morceaux de tuyau souple en silicone, les conduit jusqu'à un passe coque dans la voute arrière. Un petite rallonge brasée sur le silencieux du groupe permet de connecter le tout.brasures

Evacuer la chaleur du refroidissement par air de ce petit groupe. Une manche d'aspiration de 76 mm de diamètre, intégrant un ventilateur de cale électrique pour bateau à moteur et débouchant par une grille dans la jupe, permet d'extraire 4 m3 à la minute ce qui est largement suffisantGrille de sortie d'air chaud

Brancher le réseau 220v du bord et le chargeur de quai sur le groupe. En tirant une ligne intérieure, depuis les bornes de la prise de quai jusqu'au groupe, le problème est réglé.

Et hop ! A nous l'électricité sans limite et sans contraintes (ou presque). L'ensemble est quasiment inaudible à plus de deux ou trois longueurs de bateau dans un mouillage calme, et à l'intérieur on peut écouter un disque en sourdine. Lorsqu'on navigue à la voile, à partir de force 3, le bruit ambiant masque complètement celui de la machine. Ce n'est pas une raison pour en abuser, et cela ne nous empêche pas de pratiquer les économies d'énergie.